- généralat
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• 1554; de 2. général♦ Rare1 ♦ Grade, fonction de général (dans l'armée).♢ Dignité de général d'un ordre religieux. Le généralat de l'Oratoire.2 ♦ Temps que dure cette fonction. À la fin de son généralat.⇒GÉNÉRALAT, subst. masc.TECHN. MILIT. et RELIG. Dignité et charge afférentes au grade de général; temps d'exercice de cette charge. Être promu au généralat. Croyez-en plutôt l'oratorien modèle, le P. Charles de Condren. Voici comme il écrit à ses frères qui venaient de lui notifier son élection au généralat (BREMOND, Hist. sent. relig., t. 3, 1921, p. 171).REM. Généralice, adj. Qui concerne le généralat. Curie généralice. Il avait été attiré vers la vie religieuse par un religieux, chanoine régulier de Dom Garé, en résidence à la maison généralice de cet ordre, sur le Janicule (BILLY, Introïbo, 1939, p. 210).Prononc. et Orth. : [
]. Ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. 1. 1585 « grade, fonctions d'un général d'armée » (Négociations du Levant, IV, 483 n. ds BARB. Misc. IV, n° 10); 2. 1680 « charge de supérieur général d'un ordre religieux » (RICH. Remarques). Empr. à l'ital. generalato « id. » (dep. XIVe s. d'apr. DEI; 1553, G. B. GELLI ds TOMM.-BELL.), dér. de generale (général2). Fréq. abs. littér. : 10.
généralat [ʒeneʀala] n. m.ÉTYM. 1554 (1585, selon T. L. F.); de 2. général.❖♦ Didactique ou littéraire.1 Grade, fonctions de général (dans l'armée).0 Au mois de juin Bonaparte est appelé au généralat des troupes cantonnées dans les Alpes-Maritimes; Carnot réclame contre Barras l'honneur de cette nomination.Chateaubriand, Mémoires d'outre-tombe, t. II, p. 327 (éd. Levaillant).♦ Dignité de général d'un ordre religieux. || Le généralat de l'Oratoire.2 Temps que durent les fonctions du général. || À la fin de son généralat.
Encyclopédie Universelle. 2012.